Le projet d’une famille… le théâtre Le Colbert, dans la rue Victor Clappier non loin de la place Liberté, a ouvert ses portes au public en décembre 2016. Après une première saison qui a conquis le public toulonnais et même au-delà, et à la veille de la première date de cette deuxième saison, rencontre avec Pascal Lelli. A 28 ans, il est le directeur, programmateur et chargé de communication de ce nouveau lieu culturel, propriété de sa mère, danseuse professionnelle.
Quel est ton meilleur souvenir de la première saison du Colbert ?
Incontestablement la venue de Pierre-Emmanuel Barré, trublion de la télé adepte de l’humour noir. Il régnait dans le théâtre une ambiance de fou, le public était bouillant, on ressentait une atmosphère particulière, comme si tout le monde se connaissait. C’était intimiste… On a même bu des bières ensemble après qu’il soit sorti de sa loge.
Quels liens entretiens-tu avec les artistes ?
Je suis toujours en contact avec certains qui sont passés par Toulon. On s’écrit, on se croise à des événements… on sort parfois ensemble, comme dernièrement au Mourillon avec l’humoriste star de Youtube Tristan Lopin ! Nos liens sont privilégiés, mais restent très professionnels.
Comment s’annonce la rentrée au Colbert ?
Il y a plus de dates donc plus de pression mais je la sens bien. Je suis un peu comme en plein marathon ininterrompu particulièrement depuis le mois de mai où les dates se sont enchaînées chaque week-end ! J’ai l’impression d’être face à une montagne : avec des artistes qui, je le sais, vont “marcher” tout seul, comme des téléphériques… à l’instar des têtes d’affiches comme Christophe Alévêque. Et d’autres pour qui j’ai eu à me battre pour obtenir une date à Toulon… ou qu’il va falloir faire connaître pour attirer du monde. Ce sont des belles découvertes que je veux partager !
Justement, comment fais-tu ta programmation ?
Je m’inspire d’artistes qui ont bonne presse, je fais aussi confiance aux productions qui me conseillent… et au feeling, je repère des choses, sur Internet avec le duo Odah & Dako ou encore comme au festival d’Avignon : la pièce contemporaine “Deux paires de fesses en cavale” avec un duo fantasque, poétique et décalé, Coco et Maelys, qui nous emmène en tandem en Corse dans leur quête de liberté et de vérité.
Quels sont tes critères de sélection ?
Honnêtement, je cherche à avoir une ligne éditoriale assumée de “théâtre de tous les spectacles”. Ma programmation est éclectique, je ne ferme les portes à aucune discipline culturelle. Et j’ai à coeur de ne proposer que du qualitatif, de l’intelligent… je tiens énormément à la création qui a une volonté, un message, un personnage fort. Tel que Lucas Andrieux dans “Hypo” dont l’adaptation et la mise en scène de Xavier-Adrien Laurent d’après le roman de Christian Astolfi ressemblent à un cornet surprise de l’enfance, programmé ce dimanche 15 octobre 2017 à 15h.
Comment on peut prendre nos places ?
Eh bien, les réservations au Colbert se passent sur notre billetterie en ligne ou par téléphone avec paiement en CB à distance, nouveauté de cette saison ! On pourrait envisager un concours pour faire gagner des cartes spectacles pour les fêtes de fin d’année, qu’en pensent tes Toulovers ?!
NB : psssst les Touloveuses, y’a Olivia Moore et son one-woman show décomplexé “Mère indigne” qui passe à Toulon le 24 novembre 2017, ça vous tente ?
Théâtre Colbert 34 rue Victor Clappier 83000 Toulon 04 94 64 01 58 // Facebook // site & billetterie
Qu'en pensez vous?